Quel était votre projet ?
Nous voulions déménager notre magasin Pauly-Andrianne qui se trouvait à Verviers car nous étions trop à l’étroit. Déjà spécialisés dans l’outdoor, nous voulions ajouter une dimension supplémentaire au projet en proposant des plantes. L’idée était de proposer un service très complet autour du jardin, de la vie et du travail en extérieur. Nous avions trouvé le lieu, obtenu le permis d’urbanisme, mais il restait un gros point : le financement.
Comment avez-vous rencontré le groupe Unibox ?
J’étais face à un projet d’envergure et les banques et les sociétés d’investissement n’étaient pas très chaudes de me suivre si ce n’est à des rendements très élevés. Nous avons donc décidé de nous tourner vers un partenaire privé.
Nous avons approché deux groupes et au final, choisi de collaborer avec l’équipe Unibox car l’autre était trop axé sur la rentabilité, moins sur l’humain.
Du côté d’Unibox, ils ont bien étudié le projet, je pense qu’ils ont vu que le secteur était porteur et que ça rentrait dans leur stratégie de diversification. Ils cherchaient aussi à apporter leur soutien pour renforcer le tissu de PME locales. Ils ont donc cru au projet !
Comment fonctionne votre collaboration ?
La première étape a été d’éplucher les comptes pour déterminer les moyens de financement. Avec le directeur général et le directeur financier, on a rapidement formé une équipe.
Ensuite, l’accompagnement devient journalier ou hebdomadaire, en fonction des besoins. Maintenant que le projet Univert est lancé, on fait une réunion bimensuelle afin d’assurer un suivi régulier. Je peux m’appuyer sur le comité de direction quand j’ai une question financière, RH, légale… alors qu’avant, je faisais tout tout seul.
Ça m’amène plus de recul, pas moins de travail, mais là je peux me concentrer plus sur mon métier. Seul, on délaisse certains points, on en survole d’autres, on a toujours la tête dans le guidon.
Avec le recul, qu’est-ce que vous vous dites ?
Je me félicite tous les jours d’avoir pris cette décision car, avec le recul, je pense que je n’aurais pas pu aller au bout de ce projet tout seul : je me serais planté ou j’aurais explosé en plein vol. Le déménagement a induit plein de nouvelles problématiques, il a fallu gérer les travaux, engager du personnel…On est vraiment passé à la vitesse supérieure. Il y a eu la crise sanitaire, maintenant la crise énergétique… Je ne vois pas comment j’aurais pu gérer ça seul.
Même si je ne suis plus actionnaire majoritaire de ma société, ça me donne plus de perspectives pour l’avenir. Je n’aurai pas la pression de travailler jusqu’à 65 ans si mes enfants ne reprennent pas l’activité. C’est le prix de ma tranquillité.
Recommanderiez-vous cet accompagnement à un autre entrepreneur ?
Oui, en étant conscient qu’on n’est plus seul maitre à bord même si, dans l’opérationnel au quotidien, ça ne change pas grand-chose.
Il ne s’agit pas que d’un financement, mais d’un vrai partenariat. Il faut donc laisser à l’équipe le temps de comprendre le métier, être conciliant et bienveillant comme elle l’est pour des sujets fiscaux ou RH que l’on maitrise moins. Chacun a des choses à s’apporter.
Il faut aussi être capable de déléguer, d’accepter les critiques voire même de faire son auto-critique parfois. Mais comme c’est fait dans la confiance, ça reste constructif et enrichissant.
Pour conclure, je dirais simplement qu’il faut bien être en phase en termes de valeurs.
Le 5 septembre dernier, nos équipes d’Altiore, société informatique faisant partie du Groupe Unibox, ont eu le plaisir de convier leurs clients à une séance d’information dédiée à la cybersécurité, un enjeu crucial dans le contexte actuel d’évolution rapide des menaces numériques, dans nos locaux à Chaineux.
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